Les bâtiments situés dans une zone à risque 3 concernant l’exposition au radon sont associés à une obligation de diagnostic. La présence de radon peut être identifiée dans un ERP (État des Risques et Pollutions), mais elle doit être mesurée dans les zones listées sur l’arrêté du 27 juin 2018.
Inoffensif à l’air libre, le radon peut se concentrer à l’intérieur des bâtiments et devenir nocif, notamment quand la ventilation n’est pas suffisante. Radioactif, ce gaz provient de l’uranium et du radium que l’on trouve essentiellement dans les régions granitiques et volcaniques. Il expose à des risques de cancer, d’où la nécessité de réaliser des tests.
Les diagnostiqueurs cherchant le radon travaillent avec un détecteur DSTN (détecteur solide de traces nucléaires) sans danger pour les personnes à proximité. Suite à leur étude, ils transmettent la concentration de radon dans l’air. Au-delà de 300 Bq/m3, on dépasse le seuil réglementaire : des recommandations sont émises pour aider le propriétaire à envisager les meilleures alternatives de protection.